Peu à peu mais surtout depuis le 20° anniversaire de la Fédération Française d’Orthodontie, novembre 2017, on ne parle plus que de lui : Skander Ellouze. L’orthodontiste dans le vent…
Skander, est né en Tunisie. Il a fait partie des premiers étudiants de la 1° école dentaire franco tunisienne puis, diplômé, il commence son C.E.C.S.M.O. à Bordeaux où il se lie d’amitié avec François Darqué, son « frère ». C’est à ce moment là que je fais sa connaissance et on ne se quittera plus mais avec, souvent, des hauts et des bas, caractéristiques, de nos estimes et de nos exigences, réciproques. 1° tunisien diplômé du CECSMO, il travaillera quelques années en France, avant de s’installer à Tunis. Dès son diplôme obtenu il fera partie du C.E.O. et du G.R.E.AT, deux des sociétés dont il sera membre actif. En 1984 il participera au 1° Meeting International de Level Anchorage System à Orlando, puis au 2° à Paris, ensuite à Florence, Tokyo etc… C’est à Tokyo, en 2000 que nous entendons pour la première fois, les conférenciers asiatiques, japonais et Coréens, présenter leurs travaux sur les mini vis d’ancrage. Ce sera, un détail pour la plupart des présents mais, la révélation pour lui ; il va s’en inspirer et développer sa personnalité et sa haute technicité.
Skander à su profiter de ses rencontres avec les bonnes personnes au bon moment et en tirer le meilleur de chacun, en utilisant avec talent les notions d’action et de réaction, de la biomécanique, de la géométrie dans l’espace… autant d’éléments qu’il utilise et mixe avec les vis d’ancrage.
Selon les patients, leur age, leur choix, il choisira l’orthopédie, le lingual, le système Damon et en dépassant, grâce à ses mini ancrages, les possibilités habituelles des différents appareillages.
Il est devenu le meilleur exemple de la synthèse, souhaitable, indispensable de nos connaissances actuelles. L’exemple à suivre.